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Le "wokisme" n'existe pas

Depuis quelques années, le terme "woke" est utilisé comme une insulte.


En tant qu'activistes antiracistes, on nous apprend dès le premier jour à connaître, à respecter et à adhérer aux théories développées par des activistes afro-américains telles que celles de la théorie critique de la race, qui nous sont inculquées à juste titre, afin de garantir l'égalité des droits, des chances et de la représentation à toutes les personnes, y compris en considération de l'âge, le sexe, le changement de sexe, l'orientation sexuelle, la religion ou le handicap. Même s'il est porteur d'un pouvoir, le terme WOKE est grammaticalement incohérent puisqu'il est sensé regrouper des mouvements parfois opposés dans leurs positions comme les mouvements de lutte pour les droits civiques, les mouvements féministes radicaux ou les organisations de défenses des droits des personnes LGBTQIA+.




Mais si le wokisme n'existe pas, paradoxalement le mouvement anti-Woke, lui, existe bien. Il cherche à restreindre la représentation et la normalisation des personnes qui ne se conforment pas à ce qu'il considère comme correct, approprié ou juste, comme pour la fois où un individu a cru que Superman embrassant un homme dans une bande dessinée faisait partie d'un programme LGBTQIA+, "incitant les enfants à devenir homosexuels".


Être vu est un droit. Être reconnu est un droit. Avoir le droit de vivre sa vie en paix est un droit.


Normaliser la vie de chacun par le biais de la représentation contribuera grandement à enseigner à nos enfants la tolérance et la compréhension, et c'est là le véritable objectif des personnes qui luttent contre les oppressions systémiques. Les minorités ethniques, les personnes non binaires, les homosexuels ou les personnes handicapées doivent être visibles. Utiliser ses privilèges pour y contribuer est une responsabilité. Le débat est désirable et bénéfique, mais pas lorsqu'il est utilisé pour restreindre les libertés et les droits d'autres personnes. Tout le monde a le droit de croire ce qu'iel veut, sauf en justifiant les crimes de haine par la "liberté d'expression". L'anti "anti-wokisme" est un bouclier qui aide à protéger les gens contre la discrimination et les traitements injustes.




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